Réponse immunitaire: Le rôle protecteur des récepteurs SLAM face à plusieurs maladies graves se confirme

Réponse immunitaire: Le rôle protecteur des récepteurs SLAM face à plusieurs maladies graves se confirme

L’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) salue les travaux de l’équipe du Dr André Veillette, directeur de l’Unité de recherche en oncologie moléculaire, tout juste publiés dans Cell Reports, qui constituent une avancée prometteuse en matière de compréhension des mécanismes de l’immunité face à plusieurs maladies dont les infections par les virus et le cancer.

Survol des travaux
La protection contre les infections qui est permise par les vaccins ou les infections antérieures est classiquement vue comme étant due aux lymphocytes T et aux lymphocytes B. Ces cellules ont la capacité de « mémoire », c’est-à-dire de se souvenir d’une infection ou d’une vaccination préalable et donc de protéger lors d’infections subséquentes.  

Depuis dix ans, les chercheurs ont réalisé que les cellules NK (natural killer) sont aussi capables de mémoire et donc de protéger contre les infections par des virus du type cytomégalovirus et VIH qui sont associés à des immunodéficiences chez les humains. Ces cellules NK mémoire ont aussi des capacités accrues de protéger contre le cancer. 

Dans cet article, le groupe du Dr Veillette, qui est aussi professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, démontre que la production des cellules NK mémoire est contrôlée par un groupe de molécules nommées les récepteurs SLAM.  En utilisant des modèles de souris et un équivalent chez la souris du virus du cytomégalovirus, l’équipe du Dr Veillette a démontré que les récepteurs SLAM empêchent la destruction des cellules NK mémoire et augmentent la protection contre le virus.  

Cette étude suggère que stimuler les SLAM par des médicaments comme des anticorps pourrait augmenter le nombre de cellules NK mémoire et pourrait être utile pour accroître la protection contre les virus et peut-être contre les cancers.  Les travaux ultérieurs du Dr Veillette vont tester cette possibilité. 

Lien vers l’article

Ces travaux s’inscrivent en droite ligne avec le grand projet de développement d’utilisations thérapeutiques de pointe de l’IRCM, élaboré en étroite collaboration avec le réseau de l’Université de Montréal, au service de thérapies qui sauvent des vies.

Remerciements
Ces travaux ont pu être conduits entre autres grâce au soutien des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
 

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