Prévenir, soigner, communiquer, au cœur de la mission de la clinique de l’IRCM
Dans le sillage de la participation de son directeur de l’Unité de recherche en maladies métaboliques et de la Clinique Diabète, Dr Rémi Rabasa-Lhoret, à l’émission Tout le monde en parle, l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM) souligne l’importance d’informer le public sur les bénéfices, mais aussi les risques pour la santé entourant la prise de médicament tels que l’Ozempic. Le documentaire La piqûre de la minceur, sur le phénomène des coupe-faims, qui sera diffusé sur la chaine spécialisée Crave le 18 avril prochain et sur les ondes de Canal Vie le 21 août prochain et auquel participe Dr Rabasa-Lhoret aborde les questions de fond entourant la tendance qui pousse de nombreuses personnes à avoir recours à de tels médicaments initialement destinés aux personnes vivant avec le diabète, mais à des fins de perte de poids.
«Il faut cesser de stigmatiser les personnes en surpoids, l'obésité est une maladie qui a une composante génétique majeure. Néanmoins, en même temps, l’obésité majore le risque de multiples maladies. Tout le monde ne doit pas perdre du poids, mais pour certains patients, perdre du poids améliore la santé. Si ces personnes ont un bon accompagnement pour le mode de vie, il peut y avoir une place pour la prescription de médicaments. »
Dr Rémi Rabasa-Lhoret est aussi endocrinologue au CHUM (la clinique de l’IRCM est affiliée au CHUM), président du conseil professionnel de Diabète Québec, et professeur titulaire au Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
La détection précoce, une approche qui a fait ses preuves
L’IRCM souligne l’importance d’une détection précoce et d’un suivi régulier pour les maladies métaboliques. Un diagnostic précoce du diabète est essentiel pour la mise en place du traitement. Pour le type 2, la forme la plus commune de diabète, les premiers pas de la prise en charge passent par l’alimentation et l’exercice pour retarder le besoin de médicaments et réduire le risque de développer des complications en lien avec cette maladie. Pour le diabète de type 1, le diagnostic précoce permet d’éviter une hospitalisation. Enfin, pour les formes plus rares de diabète comme celui secondaire à la fibrose kystique, le diagnostic précoce contribue aussi à la santé pulmonaire.
À propos de la Clinique de l’IRCM
La Clinique de diabète de l’IRCM évalue et accompagne des personnes vivant avec le diabète de type 1, de type 2 et aussi pour le diabète secondaire à la fibrose kystique. Elle offre des soins multidisciplinaires spécialisés et mène des tâches d’enseignement pour les patients, les patientes et les professionnels de la santé, en plus de réaliser des projets de recherche. Ces trois objectifs visent à réduire les conséquences néfastes du diabète.
L’IRCM tient à souligner le soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, du ministère de la Santé et des services sociaux, ainsi que l’appui sans faille de la Fondation de l’IRCM.
Bande-annonce du documentaire La piqûre de la minceur :
https://www.bellmedia.ca/fr/salle-de-presse/tv/crave-en-francais/la-piqure-de-la-minceur/#video-2896932
