Visage de l’IRCM - Karen Oh

Visage de l’IRCM - Karen Oh

Karen Oh, Assistante de recherche
Au cœur de l’aventure scientifique

 


NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.

Au cœur du laboratoire du Dr David Hipfner, dans l’Unité de recherche en biologie des cellules épithéliales de l’IRCM, l’assistante de recherche Karen Oh déploie son expertise au quotidien, et ce depuis 2006. Pilier du laboratoire, cette femme à l’allure juvénile incarne la compétence et la rigueur si essentielles au travail de recherche. 

La science, c’est passionnant. Bien entendu, il y a les moments plus difficiles et frustrants quand nos recherches ne marchent pas, par exemple, mais en général, c’est très enrichissant, et surtout, ce n’est jamais routinier. Chaque jour est différent.

Son attachement à l’IRCM, où elle œuvre depuis 2000, est palpable.

Depuis 25 ans que je suis ici, je me suis toujours sentie chez moi et à l’aise. J’aime beaucoup l’équipe de mon labo et mon directeur.Il y a vraiment une bonne ambiance de travail, une émulation vers l’excellence, mais d'une bonne manière, car tout le monde est très humain, et nous travaillons tous dans un respect total. Nous partageons souvent de bons rires.

Un laboratoire, explique Karen, est un milieu vivant et dynamique, dont les membres changent parfois, et où les projets prennent souvent des tangentes insoupçonnées. L’aventure scientifique, elle, est toujours au rendez-vous.

Le travail évolue sans cesse, vous apprenez de nouvelles techniques, vous les transmettez à d’autres. Souvent, la recherche nous amène ailleurs, loin du point de départ initial. On ne s'ennuie jamais, on évolue toujours...dans ce travail, on grandit autant intellectuellement que socialement.

Elle prise tout particulièrement la diversité des équipes qui composent les laboratoires de l’IRCM, un joyeux mélange dans lequel chacun et chacune apporte sa culture et ses idées.

Forte d’une solide formation scientifique qui comprend un baccalauréat et une maitrise en science, Karen organise, vérifie, encadre le travail de son unité.

En gros, nous sommes un laboratoire de recherche sur le cancer parce que l'enzyme est impliquée dans la prolifération et que la prolifération excessive est un problème pour les métastases dans le cancer. Nous travaillons à un niveau de recherche très fondamental et non clinique.

La science fondamentale est souvent moins bien comprise du grand public, souligne Karen. Mais elle rappelle qu’à l’origine de toute avancée concrète en santé, on trouve le travail et les résultats obtenus par des scientifiques comme elle et ses collègues.

Merci, Karen, de votre travail assidu.

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