Visage de l’IRCM – Ève-Marie Charbonneau

Visage de l’IRCM – Ève-Marie Charbonneau

Ève-Marie Charbonneau, Chef - Animaleries et santé animale
            Au service des meilleures pratiques, sans compromis


NB : cette série de rencontres met en relief la diversité des membres de la communauté de l’IRCM, la variété des expertises et la profondeur de leur engagement dans leurs rôles respectifs.

À moins de travailler au troisième étage de l’IRCM, vous ne voyez qu’assez rarement Ève-Marie Charbonneau et son beau sourire plein d’humanité dans les couloirs de notre institut. La plupart du temps et depuis tôt le matin, de son bureau de coin lumineux et foisonnant de dossiers, elle dirige ce qui constitue l’un des secteurs névralgiques de notre centre de recherche, à savoir les animaleries. Un secteur qui fournit à chacun des labos, et en réponse fine aux besoins spécifiques des chercheurs, les modèles de souris si précieux pour faire avancer la science au service de la santé collective.

Gestion des horaires, rédaction et révision des procédures, rencontres avec le Comité de protection des animaux, import-export de colonies, et tout simplement présence bienveillante auprès de ses équipes, Ève-Marie ne chôme pas dans ce poste multitâche. Avec elle, son unité de 35 personnes s’attache sans relâche à soigner, nourrir, entretenir les animaux dans le plus grand respect des meilleures pratiques du domaine, et au-delà. Car, grande amoureuse des animaux, c’est avec cette philosophie du respect absolu du bien-être animal qu’elle agit en toute chose, persuadée d’ailleurs que la recherche de qualité ne peut s’effectuer que dans un contexte optimal pour les souris.

Si les animaux ne sont pas bien traités, s’ils ne peuvent exprimer leur comportement naturel, c’est sûr que cela va se refléter sur les résultats de recherche. À l’IRCM, nous adhérons aux meilleures pratiques.

En cela, elle se sent pleinement appuyée par son équipe, ses piliers, comme elle les appelle. 

J’aime beaucoup les gens, à commencer par mon équipe. On est très en symbiose, je me fie beaucoup à leurs connaissances, leurs compétences. Certains sont là depuis beaucoup plus longtemps que moi, ajoute celle qui a été recrutée à l’IRCM il y a cinq ans (elle rend grâce à Ovidiu Jumanca), après avoir exercé pendant quatorze ans à l’Institut Douglas.

Et puis, il y a ce sentiment si gratifiant de sentir l’estime des scientifiques et le respect des expertises qui relèvent de son secteur.

Je sens l’écoute des chercheurs. Nous sommes là sur le plancher, et nous sommes les yeux et les oreilles des scientifiques en ce qui a trait à la santé des animaux. Je ne sens pas que les scientifiques se sentent supérieurs, ils apprécient, c’est très valorisant. Les chercheurs ont leur expertise, les techniciens ont la leur, cela fait une bonne équipe. On sent que l’on peut travailler ensemble pour que les animaux soient bien. 

Œuvrer au cœur de cette ruche qui a charge de milliers de souris est un jonglage complexe, auquel elle parvient grâce à une collaboration harmonieuse avec ses collègues. Et aussi, sans aucun doute, grâce à cette veine humaniste qui l’anime autant pour le bien-être des humains que celui des animaux.

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