Le 06 sept. 2022
De 11h30 à 12h30
(Titre traduit. Cette conférence aura lieu en anglais.)
Nathalie Labrecque, PhD
Professeure titulaire
Département de médecine Département de microbiologie, infectiologie et immunologie
Faculté de médecine, Université de Montréal
Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Cette conférence s’inscrit dans le calendrier 2022-2023 des conférences IRCM.
En présentiel :
Auditorium de l'IRCM
Accès par le 110, avenue des Pins O, H2W 1R7 Montréal
Port du masque obligatoire en tout temps
En ligne :
Lien Zoom : https://zoom.us/j/95269762104
ID : 952 6976 2104
Code : 476372
Les conférences IRCM se déroulent en format hybride. Cependant, veuillez noter que des changements de dernière minute vers des présentations en ligne seulement peuvent survenir en raison de circonstances imprévues. Nous vous invitons à consulter cette page de nouveau quelques jours avant d’y assister.
Courte biographie :
La Dre Nathalie Labrecque est professeure titulaire au Département de médicine et au Département de microbiologie, d’infectiologie et d’immunologie de l’Université de Montréal. Elle est également chercheuse et directrice de l’unité Immunologie Moléculaire au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (CRHMR). Son programme de recherche vise à définir les événements moléculaires qui contrôlent la différenciation des cellules T CD8+ effectrices et mémoire. Son laboratoire tente, plus précisément, de comprendre les mécanismes par lesquels la voie de signalisation Notch, les membres de la famille de récepteurs nucléaires orphelins NR4A et la famille de déubiquitinases UCH influencent la différenciation des cellules T CD8+ lors des réponses aigues et chroniques. De plus, son équipe étudie l’impact du rythme circadien sur l’immunité dépendante des cellules T et le rôle des cellules T autoréactives dans la maladie de Parkinson. Ses travaux ont été publiés dans des journaux de haut calibre et sont présentement soutenus par les IRSC, le CRSNG, la FCI et l’ASAP.
Résumé :
Les lymphocytes T CD8+ sont des cellules puissantes du système immunitaire adaptatif, capables d'éradiquer les infections intracellulaires, de contrôler les infections chroniques et d'éliminer les tumeurs. Il est essentiel d’obtenir une meilleure compréhension des mécanismes qui régulent leur réponse afin de développer de nouvelles stratégies pour combattre les infections et le cancer. Après la reconnaissance d’un antigène, les quelques cellules T CD8+ qui sont spécifiques à cet antigène entament une prolifération massive et se différencient en cellules effectrices, qui contrôleront l'agent infectieux. Ce processus génère deux principales sous-populations de cellules CD8+ effectrices : les cellules effectrices à courte durée de vie (SLEC) et les cellules effectrices précurseurs de mémoire (MPEC). Après l'élimination de l'agent pathogène, les SLEC entrent en apoptose alors que les MPEC survivent et poursuivent leur différenciation, pour devenir des cellules T CD8+ mémoire qui confèreront une protection durable contre la réinfection. Au fil des ans, mon laboratoire a œuvré à définir les signaux et le réseau transcriptionnel qui contrôlent le sort de la différenciation cellulaire en SLEC versus MPEC. Nous avons découvert que la voie de signalisation Notch et le récepteur nucléaire orphelin NR4A3 jouent un rôle essentiel dans la différenciation SLEC/MPEC. Dans la première partie de ma présentation, je discuterai du fruit de nos dernières découvertes quant au rôle de la signalisation via Notch dans la réponse des cellules T CD8+ aux infections aiguës et à la vaccination. Ces études ont notamment permis de définir : i) le moment où le signal de Notch est transmis aux cellules T CD8+ ; ii) quels types cellulaires fournissent le ligand de Notch pendant la réponse des cellules T CD8+ ; iii) le mécanisme moléculaire par lequel la signalisation via Notch influence la différenciation des SLEC. Je présenterai également nos travaux récents sur le rôle de la voie de signalisation Notch dans la différenciation des cellules T CD8+ mémoire résidentes, une sous-population unique de cellules T CD8+ mémoire qui se sont établies de manière permanente au site d’infection. Dans la deuxième partie de ma présentation, je discuterai du rôle de la voie de signalisation Notch et du récepteur nucléaire orphelin NR4A3 au cours des infections chroniques et du cancer, un type de réponse qui mène à l'épuisement des cellules T CD8+.
Pour ne rater aucune conférence de l'IRCM, inscrivez-vous dès maintenant à notre infolettre!
© Institut de recherches cliniques de Montréal, Année.Tous droits réservés. | Politique sur la protection des renseignements personnels | Conditions d'utilisation | Réalisation Agence Riposte